Diagnostic

Les signes cliniques de cette maladie sont :

  • Une respiration accélérée avec essoufflement
  • La toux
  • Écoulement nasal
  • Appétit diminué ou absent
  • Abattement, prostration

Si un de ces signes est identifié, la prise de température est obligatoire pour cet animal ainsi que plusieurs autres animaux du lot : une température supérieure à 39.5°C est anormale !

Traitement

L’intervention précoce augmente fortement les chances de réussite.
Le traitement est individuel si moins de 20% des animaux sont atteints.
S’il y a plus de 20% des animaux atteints, il faut traiter le lot entier.
Le traitement repose sur l’administration d’antibiotiques et d’anti-inflammatoires chez les animaux présentant des troubles respiratoires et de l’hyperthermie.
Une cure à base de vitamine c et/ou d’aspirine est recommandée pour les animaux en contact avec un animal souffrant de troubles respiratoires.
Une nette amélioration doit être observée dans les 24h après la mise en place du traitement.

Les critères d’appel du vétérinaire sont :

  • Non guérison après traitement
  • Rechutes
  • Apparition d’autres malades
  • Mortalité

Prévention sanitaire

  • Respect des normes habituelles de logement (éviter la surdensité)
  • Ventilation adaptée : bonne circulation de l’air
  • Séparation par classe d’âge (variation maximale de 3 semaines)
  • Respect d’une quarantaine lors de l’introduction d’animaux
  • Respect des transitions alimentaires afin d’éviter le stress à l’origine d’une baisse d’immunité des animaux

Prévention médicamenteuse

Possibilité de vaccination des jeunes bovins : protocole à discuter avec votre vétérinaire (voie intranasale ou injectable).
La protection vaccinale doit être mise en place avant la période à risque afin d’optimiser son efficacité.
Les vaccins doivent être impérativement conservés au réfrigérateur.
Respect strict du protocole (nombre d’injections, délai entre injections) indispensable.